Illustration de la politique de l’aménagement du territoire national du milieu des années 1960, Val-de-Reuil est une des neuf villes nouvelles (Evry, Cergy-Pontoise, Melun-Sénart, Saint-Quentin-en-Yvelines pour l’Ile-de-France ; Lille Est, L’Etang de Berre à proximité de Marseille et L’isle-d’Abeau entre Grenoble et Lyon). L’objectif de ce plan d’aménagement était de réduire la concentration urbaine, au risque d’artificialiser des terres agricoles.
Val-de-Reuil accueille ses premiers habitants en 1975. Censée compter jusqu’à 100 000 citadins en 2000, elle en dénombre à peine plus de 12 000 en 2020. La ville nouvelle s’est installée en pleine campagne sur une plaine, dans un méandre de la Seine, et à quelques encablures de l’Eure, un des affluents du dit fleuve. La nouvelle commune créée ex nihilo accueille de nombreuses activités économiques. L’industrie pharmaceutique y est particulièrement présente : Sanofi-Pasteur, Johnson & Johnson, Valois, Valderpharm pour ne citer que ces groupes.
La part de l’agriculture ne représente plus que 1% de l’activité sur le territoire de la commune, en 2022, selon l’INSEE.
Toujours selon cette même source, mais pour l’année de référence 2020 de référence, le taux de pauvreté est de 30%. Le bonheur n’est pas dans ce pré carré bétonné. Du moins pas pour toutes et tous.